Le consulting en 2025 : fin des experts, essor des catalyseurs ?

Pendant longtemps, le consulting reposait sur un triptyque bien rodé :

analyse, recommandations, présentation.

Le consultant intervenait comme expert, extérieur, légitime, et souvent… distant.


Mais en 2025, les règles du jeu ont changé.


Entre IA générative, entreprises surinformées et collaborateurs en quête de sens, le consulting ne peut plus se contenter d’être intelligent.

Il doit être utile, incarné, transformant.





📉 L’obsolescence programmée du consultant “en blouse blanche”



En 2025, une partie du métier est automatisée :


  • Les benchmark sont générés par l’IA.
  • Les analyses SWOT sortent en 10 secondes.
  • Les présentations sont belles… mais souvent creuses.



Et surtout, les clients n’attendent plus des réponses génériques.

Ils veulent de la co-construction, du sur-mesure, de l’appropriation.


Ce n’est plus le niveau de PowerPoint qui impressionne.

C’est la capacité à créer du mouvement réel dans les équipes.





🚀 Les 5 compétences clés du consultant de 2025




1. 

Être catalyseur, pas prescripteur



Il ne s’agit plus de dire quoi faire, mais de faire émerger ce qui peut fonctionner ici et maintenant.



2. 

Maîtriser l’intelligence artificielle… mais garder l’intelligence sociale



Un bon consultant sait dialoguer avec ChatGPT ou Power BI.

Mais il sait surtout écouter les non-dits en réunion.



3. 

Savoir faciliter plus que présenter



L’atelier remplace la réunion.

La maïeutique remplace l’exposé.

La co-construction remplace la recommandation descendante.



4. 

Naviguer dans l’incertain



Plus personne ne peut prédire l’avenir.

Le bon consultant aide à arbitrer dans l’ambiguïté, à tester, à apprendre vite.



5. 

Penser impact, pas livrable



Le livrable final est moins important que ce que les équipes en feront.





🧭 Consulting et posture : de l’arrogance à l’alliance



Le temps du consultant star, qui “sait mieux que le client”, est révolu.


Aujourd’hui, il s’agit :


  • de créer une alliance stratégique avec les équipes,
  • de travailler sur le terrain, dans le réel,
  • d’accepter de ne pas avoir toutes les réponses… mais de poser les bonnes questions.



Le consultant de 2025 ne vend pas une solution.

Il construit un chemin avec.





📌 En conclusion : Le vrai pouvoir du consultant ? Créer du lien là où il y avait de l’inertie.



Consultant en stratégie, en transformation, en RH, en formation…

Peu importe le domaine. Ce qui compte aujourd’hui, c’est la capacité à faire respirer l’organisation.


À redonner du souffle, du cap, de la cohérence.


En 2025, le consulting ne meurt pas.

Il mue. Et il devient profondément relationnel, humble, et engagé.