Pourquoi les managers sociopathes réussissent mieux que vous (et moi)

On nous bassine depuis des années avec les vertus du “management bienveillant”, de “l’écoute active”, et de “l’intelligence émotionnelle”. Mais soyons honnêtes : ceux qui montent vraiment, ce ne sont pas les gentils. Ce sont les sociopathes en costume.





Leur secret n°1 : l’absence totale d’empathie



Là où un manager normal hésite à annoncer un plan social avant Noël, le sociopathe, lui, envoie le mail avec le smiley corporate.

Pas de scrupules. Pas de doutes. Juste l’efficacité glaciale d’un fichier Excel.


Et ça marche : pas de nuit blanche, pas de conscience qui gratte. De l’énergie 100 % dédiée à sa carrière.





Leur secret n°2 : la maîtrise de la langue de bois



Le sociopathe ne dit jamais :

“On ferme le service.”

Il dit :

“Nous recentrons nos synergies autour de nos axes prioritaires.”


Résultat : les gens pleurent, mais signent. Et lui gagne des points auprès du COMEX, qui adore ce genre de poésie meurtrière.





Leur secret n°3 : l’art de la mise en scène



Un manager normal travaille.

Le sociopathe, lui, orchestre sa légende.


  • Il prend la parole en réunion même quand il n’a rien à dire.
  • Il envoie des mails à 23h47 pour prouver son “engagement”.
  • Il attribue les succès de l’équipe à sa “vision”, et les échecs à “un manque d’appropriation des collaborateurs”.



Et bizarrement, ça passe. Toujours.





Leur secret n°4 : l’absence de culpabilité



Vous avez déjà ressenti un pincement en écrasant un collègue pour décrocher une promo ?

Eux non. Jamais.

Leur cerveau est optimisé pour le survival of the fittest en open space.


Un manager sociopathe peut sourire à ton pot de départ… alors que c’est lui qui a soufflé ton nom pour la charrette. Et repartir avec un doggy bag.





Conclusion : peut-on lutter ?



Le succès des sociopathes n’est pas une erreur du système.

C’est le système.


Parce qu’une entreprise, ça ne promeut pas l’empathie.

Ça promeut les gens capables de prendre des décisions sales, en gardant une cravate droite et un PowerPoint propre.


Moralité :

Soit vous devenez comme eux.

Soit vous travaillez pour eux.

Soit… vous ouvrez un food truck à Lisbonne.